Ce rapport analyse les actions entreprises par les Métis enlevés par l’administration coloniale belge et leurs familles pour obtenir justice et réparation. Il se concentre sur les luttes menées dans la région des Grands Lacs (République Démocratique du Congo, Burundi et Rwanda) et en Belgique depuis 1950, et met en lumière les réalisations des dernières années.
Dans ce rapport, nous montrons que les réponses de l’Etat belge face à ces demandes occultent le caractère transnational de la question des Métis. Pourtant, les crimes ont été perpétrés contre des mères africaines vivant dans les Grands Lacs et leurs enfants métis, dont certains ont été déplacés de force en Belgique. Ces crimes sont donc transnationaux, puisque les personnes concernées se trouvent à la fois en Belgique et dans les Grands Lacs, et que leurs demandes de justice et de réparation ont été exprimées dans ces deux territoires.
Ce rapport montre également que les différentes mesures adoptées par l’État belge, comme le projet d’identification des origines familiales, comportent un certain nombre d’obstacles et de limites tant pour les Métis restés dans la région des Grands Lacs que pour ceux qui ont été déplacés en Belgique
Autrice principale : Shaany N’sondé, MA
Co-autrice : Liliane Umubyeyi, PhD
Révision : Camille Coppée
Vous pouvez télécharger le rapport complet ici